Lundi 15 mai 2017


Les mythes en littérature

CEPS animé par Jean-Paul Jimenez, retraité de l'enseignement secondaire. Fils de réfugié espagnol de la Retirada. Pur produit de l'École républicaine. Études supérieures de Lettres modernes à l'Université Paul Valéry à Montpellier. Assistant technique en Afrique subsaharienne : enseignant-formateur en français langue étrangère, en psycho-pédagogie pour les EN d'Instituteurs de Mauritanie. Très vif intérêt pour « la chose écrite » et le cinéma, les langues et littératures étrangères, la linguistique, les sciences humaines, les cultures occitane et catalane.

Jean-Paul Jimenez

Aujourd'hui, le terme de « mythe » est très employé. Mais que recouvre-t-il exactement ? Simple récit, fable, légende, épopée ? Un peu tout cela et plus encore. Mais dans le mythe, réside cette idée qu'il s'agit de quelque chose d'imprécis qui vient s'opposer à la réalité, il devient alors synonyme d'illusion, de fantasme, voire de pur mensonge ! Le vocable a connu depuis la fin du XIXème siècle une impressionnante expansion à travers toutes les sciences humaines. Pour notre part, nous avons délimité notre domaine : la littérature. Cela nous conduit à un long cheminement à travers les siècles à partir de l'antiquité gréco-romaine qui constitue pour la culture occidentale un réservoir inépuisable de mythes. Mais si les mythologies antiques nous ont donné une pléthore de figures mythiques : dieux et déesses, héros et guerriers, géants, titans et autres créatures, ce sont bel et bien des écrivains qui, dans toute l'Europe, ont créé ces personnages de papier que sont Tristan et Iseult, Faust, Don Quichotte, Frankenstein, Robinson Crusoë et bien d'autres encore ! La question est de savoir de quels messages les mythes sont porteurs. Mais comme ils nous confrontent trop souvent à de véritables énigmes, formulons une hypothèse : et si les mythes en littérature étaient l'expression la plus sublime de la transgression ?

Neptune - Poséïdon

Presses La Mirande